Voici le Discours des vœux
à la population - Dimanche 13 janvier 2013 à 11h00
au chapiteau de la mer à Saint Elme ... la
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Mesdames, Messieurs,
Nous renouons donc cette année avec la tradition des vœux,
interrompue en 2011. Nous y avions renoncé... pour des
raisons d’économie, vous le savez… et pour
éviter le faste et le clinquant dans une société
en crise…
Alors, depuis, La Seyne n'a pas gagné au loto. Et si c'était
le cas, d'ailleurs, vous me diriez à juste titre : "Il
a du toupet, Vuillemot, avec le pécule, il aurait pu commencer
par baisser les impôts."
Mais la vraie raison de ces vœux, bien sûr, est que
ce rendez-vous en début d'année avec vous me manquait.
Vous le savez, j’aime rencontrer mes concitoyens, au cœur
des quartiers, sur le terrain, au plus près des préoccupations
quotidiennes qui font la vie, de toutes ces vies qui constituent
la ville.
Voilà, et l'idée m'est tout simplement venue qu'un
moment convivial ne réclame pas forcément de décorum
somptuaire, d'orchestre de chambre, de cliques ni de claques,
et que l'on pouvait donc, mes collègues et moi-même,
vous offrir un simple vin chaud - et ce qu’il faut d’autre,
naturellement, pour ceux qui veulent ou doivent éviter
les vapeurs de l’alcool.
Merci d'être là, Mesdames, Messieurs, chers amis,
sous ce chapiteau de la mer qui abritera à partir du 24
janvier le seul événement du Var labellisé
« Marseille Provence 2013, capitale européenne de
la culture », parce que notre espace de cirque contemporain
est désormais classé « pôle national
des arts du cirque ».
Quelle meilleure entrée en matière que le très
joli film que nous venons de découvrir ? A sa façon,
finalement, il en dit long sur La Seyne, sur sa beauté
que nous ne voyons plus nous-mêmes, sur ses traditions et
son histoire, sur ses atouts et ses atours. La Seyne et ses douze
ports sertis dans ses 25 km de littoral méditerranéen,
comme autant de maillons d’une mémoire, mais d’une
mémoire vivante puisqu'elle est toujours en construction.
Vous le savez, sans me dédouaner de mes responsabilités,
j'aime beaucoup impliquer mes concitoyens dans la gestion de la
ville. Du coup, il est heureux que ce film ait, bien sûr,
été commandé à des artistes, notamment
Benoit Bottex et Hildegarde Laszack, mais surtout qu'il soit le
fruit d'une démarche qui a impliqué pratiquement
toutes les associations et les personnalités liées
à la mer et au patrimoine de La Seyne. En fait, vous l'avez
peut-être relevé dans notre magazine « Le Seynois
» ou dans la presse locale, il s'intègre dans la
candidature de notre ville à un concours à l'échelle
de la Méditerranée intitulé "La mémoire
des ports". En tout cas, bravo pour cette initiative, et
sachez que, ce concours, nous en avons remporté la première
manche, donc... affaire à suivre.
Quoiqu'il en soit, le décor est planté : La Seyne
se situe effectivement "365 jours sur mer", comme le
dit ce label que nous avons lancé, qui n’est pas
qu’une sorte d'étiquette d’apparat, mais qui
illustre bien à la fois notre réalité et
notre volonté.
Je dis « volonté », vous me voyez peut-être
venir, parce qu'en ce moment, nous travaillons à ce que
La Seyne devienne, pour faire mentir le titre du film, "La
Seyne aux... 13 ports".
Le treizième est, bien sûr, le port de plaisance
des Mouissèques, qui n’est rien moins, avec ses 600
anneaux nouveaux, qu'un des derniers grands éléments
structurants de l'aménagement du site des anciens chantiers,
avec l’atelier mécanique, j'y reviendrai d'un mot.
Le port de plaisance est sur les rails, vous le savez, puisqu'un
délégataire, fiable cette fois, a été
désigné par le Conseil municipal en décembre
dernier. Désormais, un avis favorable - consultatif, mais
nécessaire - de la part de l’autorité portuaire
qu’est le syndicat mixte « Ports Toulon Provence »,
regroupant l’agglomération et le département,
sera le bienvenu, rapidement si possible, pour aller de l'avant.
Le 12 décembre, je le rappelle ou je l’apprends
peut-être à certains, même si la presse s'en
est fait l’écho, la justice a débouté
l'ancien délégataire.
J'ai eu raison de mettre fin au contrat car, visiblement, après
deux ans de tergiversations, j’en étais venu à
me dire que le groupement d’entreprises choisi n’était
pas décidé à remplir son engagement de construction
et de gestion. Et ce, malgré que j’ai proposé,
je tiens aussi à la rappeler, que la Ville aille jusqu'à
payer les frais de dépollution, dépense qui, dans
le contrat, était pourtant à la charge du délégataire.
Je ne rappelle pas ces faits pour ressasser le passé,
mais bien pour montrer - et je n'y reviendrai plus - que nous
avons d'abord tout fait pour que l'ancien projet aboutisse, et
que nous avons été responsables jusqu'au bout.
Mais l'ancien délégataire se refusant toujours
à démarrer les travaux, il a fallu trancher. J'avoue
que je me suis demandé si l'on ne prenait pas le risque
de faire échouer le projet. Mais il m'est revenu à
l'esprit trop d'affaires où l'on a laissé traîner
; et où, d'atermoiements en décisions différées,
les choses se sont définitivement et durablement enlisées.
Je ne veux plus de cela pour notre ville.
Voilà, j'évoque le port de plaisance, mais en listant
tous les gros dossiers d’équipements que nous avons
boostés depuis 2008, qui sont réalisés, ou
en cours, ou en phase de démarrage, j'estime que, comme
on dit, nous faisons le boulot pour faire avancer les choses :
- la cuisine centrale (après douze années de non
conformité de nos anciennes cantines, faisant courir le
risque que les 85% de nos écoliers qui en profitent ne
puissent plus en bénéficier) ;
- le cimetière et son crématorium (bien sûr,
c’est moins prestigieux à laisser comme trace de
l’œuvre d’un édile qu’une pyramide
du Louvre, mais ça faisait vingt ans que nous n’étions
plus à la hauteur de ce que nous avons le devoir d’offrir
à nos familles éplorées) ;
- le casino (dont les travaux commencent ce mois-ci, et qui apportera
une dynamique à notre cœur de ville et, de façon
non négligeable, des ressources pour notre budget)
- et, maintenant, les ateliers mécaniques (projet qu'il
a fallu complètement relancer et pour lequel nous commençons
l’analyse des offres d’aménagement que nous
avons reçues).
Et nous sommes nombreux, je crois pouvoir le dire, les acteurs
économiques, les citoyens impliqués que vous êtes
vous-même ici, et bien sûr l’ensemble des Seynois,
à souhaiter que les choses ne traînent pas davantage
concernant, en particulier, le port.
D'autant plus que Hubert Falco, à la suite de ma disons...
insistante intervention lors du vote du budget 2013 de TPM, s’est
déclaré entièrement favorable au projet (et
il l'a rappelé encore publiquement lors de sa cérémonie
de vœux).
Demain matin, pour notre port, nous réunissons encore
une fois la presse, la presse locale mais aussi la presse économique
et celle qui est intéressée par les questions d'urbanisme
et d'aménagement, afin de promouvoir notre projet et aussi,
je ne veux pas le cacher, pour mettre un peu la pression.
J'ai pris quelques instants pour faire le point sur ce dossier
parce que j'estime qu’il est emblématique. En 2013,
puisqu'on parle de vœux, j’en formule un auprès
de tous les acteurs publics du territoire majeur pour le Var et
la Provence, celui qui borde notre rade ; le vœu que prenne
le dessus une conception de la coopération intercommunale
qui soit collective, cohérente, de bon sens, en clair...
"moderne". Je ne veux pas être un maire qui tire
la couverture à lui, même si je pense que La Seyne
a besoin d'un maire qui impose un élan, une vision, et
qui marque son territoire, c'est le cas de le dire.
Je crois avoir suffisamment montré, en tant que vice-président
de TPM chargé de l'enseignement supérieur et de
la recherche, que je veux jouer à plein la carte de la
transversalité et du territoire global : les dossiers dont
m’a chargé Hubert Falco, et qui avancent à
bon rythme, le sont sur toute l’agglomération : à
Toulon, pour la construction de l’institut Ingémédia,
de la maison de la recherche euro-méditerranéenne,
et du logement d’étudiants ; à La Valette
et La Garde pour la réalisation des deux écoles
d’ingénieurs Supméca et ISITV ; à Ollioules
pour l’école de management Euromed ; et à
La Seyne pour le maintien et le développement de notre
institut de formation des enseignants et l’installation
du CNRS à Brégaillon.
En 2014, on élira les Conseillers communautaires au suffrage
universel. Je suis de ceux qui se félicitent que l'on pense
le territoire de manière pertinente économiquement
et géographiquement, et non pas par la lorgnette d’un
seul égoïsme ou de chauvinisme communal. Aimer sa
ville, ce n'est pas la voir spolier les autres.
Alors, je voudrais vous inviter, au delà de ces vœux,
à continuer à penser La Seyne ensemble.
Je voudrais vous montrer, si vous n’en étiez pas
convaincus, que l’on peut être plus que fier de ce
que devient La Seyne. Je ne veux pas dire que tout va pour le
mieux dans le meilleur des mondes, ni vous prendre pour de doux
naïfs, non. Mais La Seyne avance, et elle avance avec vous.
Vous, ses acteurs économiques qui faites que, malgré
la crise, sur nos zones d’activités ou grâce
aux chantiers de rénovation urbaine, les résultats
en matière de création et de maintien des emplois
sont meilleurs qu’ailleurs dans le Var, en PACA et en France.
Vous, les responsables associatifs de tous secteurs, qui, malgré
les difficultés que la puissance publique rencontre pour
vous soutenir, êtes vecteurs de vie sociale, de lutte contre
l’enfermement, de partage, d’éducation populaire,
de citoyenneté, alors que les temps sont à l’égoïsme,
à l’isolement, à l’irréel et
au factice.
Je ne veux pas faire de vous des ambassadeurs contraints d’une
ville qui ne vous appartiendrait pas, mais sachez qu’il
y a de quoi être fier de La Seyne. J’en suis, quant
moi, suffisamment fier, ainsi que de mon identité seynoise,
fier et honoré comme au premier jour de tâcher d’être
le maire de tous les Seynois, même si ce n’est pas
une mince tâche, non, c’est au contraire une énorme
responsabilité. Croyez-moi, mon engagement au côté
de ma population ne faiblit pas, ne faillit pas. La passion que
j’ai pour chaque quartier, chaque rue, et pour tous ceux
qui y vivent, me fait grandir et avancer.
J’ai vécu à Berthe, à Peyron, à
La Maurelle et à Cachou. Je vis aujourd’hui aux Quatre
Moulins, j’ai travaillé pendant 30 ans au collège
de Berthe, mon père naviguait entre terre et mer, embarqué
sur les navires câbliers ; ma mère, infirmière
communale, a fait des radiographies à des milliers de Seynois.
Il y a peu d’endroits de ma commune que j’ignore et
mes poches recèlent parfois plus de mystères que
La Seyne elle-même et son histoire.
Nous sommes aujourd’hui plus de 62.000, nous sommes la
deuxième ville du Var, la 8ème de PACA, la 80ème
des 36.000 communes de France. Nous avons notre mot à dire
dans l’agglomération, et nous sommes mieux reçus
et écoutés par l’actuel gouvernement.
Dans ce contexte, je veux rappeler fermement, clairement, sans
la moindre ambiguïté, que je n'ai pas changé
d'un iota mes exigences pour ma ville, ni la conduite que je me
suis imposée depuis 2008. Et, pour les intérêts
de La Seyne, je n'y dérogerai pas d'un millimètre
après 2012. Quelque soit donc, vous l’aurez compris,
le régime politique en place en France.
Je n’y dérogerai pas pour la défense et la
promotion des services publics de proximité, notamment
hospitalier à l'ouest du Var (maternité, mais beaucoup
plus largement l’offre hospitalière publique pour
notre territoire) ; et j’en profite pour vous informer que
nous continuons les démarches auprès de la ministre
de la Santé, de l’ARS de PACA et de son nouveau directeur,
et qu’après avoir été déboutés
sur le référé suspension que nous avions
introduit devant le tribunal administratif de Toulon, il nous
reste le dossier sur le fond dont nous attendons qu’il soit
jugé, je l’espère, car il ne devrait y avoir
qu’une seule justice, dans le même sens que la cour
d’appel de Marseille, qui a confirmé le jugement
du tribunal de Nîmes ordonnant la réouverture de
la maternité de Valréas.
Je n’y dérogerai pas concernant les politiques publiques
qui, pour l'instant, menacent encore grandement les collectivités,
même si j'espère encore que, en haut lieu, prévaudra
la voix du bon sens républicain.
Signe des temps, d'ailleurs, dans quelques jours maintenant,
François Lamy, le ministre délégué
à la ville, viendra à La Seyne animer l'un des quatre
débats qu'il organise à travers le pays pour refonder
la politique de rénovation et d’accompagnement social
des quartiers populaires. Il a choisi notre ville, bien sûr,
pour l'importance de son Programme de rénovation urbaine
et l'efficacité de sa mise en œuvre, qui en fait l'un
des plus importants et des plus avancés de France, et nous
a valu de nous voir décerner la Marianne d’Or 2012.
Et il vient également inaugurer la nouvelle médiathèque
Andrée Chedid, dont je rappelle qu'elle est un équipement
pour toute la ville - et même au-delà pour l’ouest
de Toulon - et pas seulement pour les habitants de nos quartiers
nord.
Ce sera l’occasion de faire valoir les efforts et les avancées
importants que notre ville a accomplis, dans ce domaine comme
dans d'autres.
Ce sera l’occasion de plaider pour différents dossiers.
Ce sera l’occasion de continuer à se battre.
Car, oui, il s'agit bien de cela. Se battre, sous la forme du
dialogue, bien entendu, et de la responsabilité... Mais
l'expression "se battre" n'est pas trop forte.
C’est en nous battant, cordialement et en argumentant,
que nous avons obtenu de devenir en 2013, vous le savez, zone
de sécurité prioritaire, pour le mieux être
de notre centre-ville, de son activité, et de sa vie. C’est-à-dire
que des moyens humains et matériels supplémentaires
et complémentaires seront octroyés à la Ville
et à la police nationale, dans le premier semestre, pour
repousser la délinquance et faire vivre les bons codes
d’urbanité et les usages de respect mutuel et de
cohésion sociale que fondent les valeurs de la République,
sans lesquelles, on aura beau continuer - ce que nous faisons
- à rénover, financer, soutenir, animer, ça
ne peut pas marcher.
J’en appelle à la République. Ce n’est
pas pour faire dans le pompeux. J’ai toujours combattu l’idée
qu’il serait superflu de faire état des valeurs guidant
nos actes. Je crois, au contraire et fermement, que dire pourquoi
on agit, dans quel sens, doit toujours préfacer nos actions,
et que le contrat moral qui me lie à ma population est
fondé sur l’honnêteté et la transparence.
Je sais par ailleurs, qu’à l’ère du
très haut débit d’Internet, d’ailleurs
si vous avez, là encore, lu la presse quotidienne et municipale
ces derniers mois, la ville s’équipe progressivement
de la fibre pour amener ce très haut débit chez
nous, pour les particuliers comme pour les entreprises et les
services, je sais, disais-je, que la rapidité est une condition
impérieuse d’accès au monde et de facilitation
d’un travail toujours plus concurrentiel et compétitif.
Quand je parle de rapidité, je sais que c’est un
indéniable critère d’évaluation dans
notre efficacité, mais je n’en ferai pas une valeur
à mettre au fronton de quelque édifice.
Je ne veux pas faire non plus l’éloge de la lenteur,
mais, pour concerner tout le monde, la démocratie doit
prendre un peu de temps aux uns et aux autres, doit requérir
un minimum d’implication et d’intérêt
général, afin qu’une majorité de concitoyens
s’informent et puissent réagir, et donc devenir encore
plus les acteurs de leur ville.
Peu à peu, la gestion de la ville s’est faite avec
vous, avec ceux qui se sont investis dans les quatre conseils
de quartier, au fil des réunions publiques, des rencontres
de terrain, des contacts formels et informels, individuels et
collectifs. Et je me rends compte qu'une formidable force de réflexion,
de proposition, existe dans notre ville :
- Tout le travail conduit avec les conseils de quartier ;
- Tout le travail des CIL et de la municipalité avec les
CIL ;
- Le travail, l'échange avec les comités de suivi
que nous avons installés : le comité du stationnement
(pour le nouveau plan de stationnement du centre ville et la nouvelle
gestion du parking Martini), le comité des transports collectifs
et des déplacements, le comité de suivi de la charte
de la qualité de la ville, le comité du cœur
de ville, le comité du guichet unique pour l’accès
à l’éducation, à la restauration scolaire,
aux loisirs, aux sports et à la culture, et très
bientôt le comité des rythmes scolaires dont j’ai
demandé la création afin que nous construisions,
ensemble, pour nos enfants un projet, réaliste au regard
de nos moyens, répondant de façon égalitaire
aux exigences de l’État mais aussi aux besoins de
nos familles ;
- et le travail et l’échange, dans les rencontres
régulières, dans le cadre de petits déjeuners
de réflexion partagée, avec le monde économique,
avec les anciens de la commune dont j’ai besoin de la sagesse
de leur vision, ou avec les responsables des comités d’intérêt
local, les uns et les autres enrichissant ma réflexion
du regard qu’ils posent sur notre environnement urbain.
Tout ça fait beaucoup d’espaces et de temps qui
ne se voient pas forcément, mais qui agissent et font pour
la ville, qui nous aident, grâce à l'apport des citoyens,
et qui nous guident dans notre gestion et dans nos décisions.
Ça, je souhaite que ça puisse continuer et prendre
de l’ampleur en 2013 en s’ouvrant encore plus largement
à la population par des moments de rencontres publiques
thématiques. Comprendre les enjeux ou les méfaits
possibles d’un projet, d’une décision, d’un
choix, combien ça coûte, qui paye, à quoi
ça sert et pourquoi, quel impact et quelles conséquences
cela peut-il avoir sur la vie, sur la ville, vous comprendrez
que, même si ça prend un peu de temps, c’est
du temps utile, et que je ne conçoive pas mon mandat autrement
que comme cela.
Donc, après les assises de la jeunesse qui ont clôturé
2012 ici même, vous pouvez déjà noter que
ce sont les sports qui ouvriront ce chantier en 2013, avec les
« assises des sports » le 15 février prochain.
Ce dont je vous parle, au-delà de l'accumulation de projets,
de travail pour les élus, pour les services et pour les
citoyens engagés, c'est La Seyne future qui prend forme.
Je le disais lors des vœux au personnel qui se sont déroulés
vendredi, nous avons à cœur d’améliorer
et de renforcer de manière constante l’efficacité
des services publics.
Un exemple, en 2012, la GPS, la Gestion de proximité seynoise,
qui n'est là, c'est bien clair, toujours, que pour aider
à mieux faire le lien entre les services municipaux et
les citoyens, ce service GPS, créé il y a moins
de deux ans, a fait le pari, avec le dispositif "Allo La
Seyne", de déployer encore plus sa disponibilité
au service des Seynoises et des Seynois.
Et nous veillons aussi à maîtriser le développement
urbain. Le nouveau PLU donne désormais les moyens à
la municipalité de mettre fin au bétonnage irraisonné.
Je tiens d'ailleurs à préciser, comme je le fais
régulièrement dans les quartiers et partout où
j'en ai l'occasion : beaucoup d’importants chantiers de
construction en cours découlent de permis de construire
accordés sur la base trop permissive du PLU d’avant
sa révision, qui a été engagée par
décision du conseil municipal dès mai 2008, mais
dont les prescriptions se sont règlementairement appliquées
jusqu’en février-mars 2011. Ce qui veut dire, faites
le compte, que la loi permettra à d’autres immeubles
imposants de sortir de terre jusqu’au début de 2014,
car les attributaires de permis ont trois ans pour entamer les
travaux. Il nous aura fallu six ans pour venir à bout des
anciennes contraintes... c’est la dure réalité
du temps administratif.
Et aujourd'hui, nous faisons face aux conséquences de
décisions prises il y a quelques années, en terme
de construction mais également de besoins nouveaux d'équipements
qui coûtent forcément à la commune. Et d'ailleurs
souvent plus que cela ne lui rapporte...
Tous mes vœux donc, au nom de notre équipe municipale
qui va vous servir ce modeste mais convivial vin chaud, pour cette
nouvelle année.
Je souhaite que l’année 2013 soit celle d’un
travail d’équipe renforcé. Un travail d’équipe,
à l ‘échelle de la ville, mais, au-delà,
à l’échelle de la rade et de l’agglomération,
vous l’aurez compris.
En 2013, la démocratie locale et l’intérêt
général seront plus que jamais nos fils conducteurs.
En permettant encore plus la participation de tous les citoyens
au projet de leur ville, les associer à ce qui fait la
qualité et la sécurité de leur vie quotidienne
est un axe majeur de ma ligne politique, vous le savez.
Je nous souhaite une Seyne humaine et solidaire, soucieuse de
ses anciens et de ses jeunes, de sa mémoire et de son avenir,
fière de ses savoir-faire et de ses compétences,
une Seyne rayonnante, combattive et jamais résignée.
Comptez sur moi, je vous le répète, pour agir sur
tous les leviers permettant d’avancer ensemble et de faire
de l’intérêt de toutes et de tous le moteur
d’une Seyne qui avance, avec vous et avec les communes voisines.
Une Seyne dont nous voudrions, naturellement et partout, être
les ambassadeurs.
Regardez un instant… 2013 en quelques mots qui finalement
donnent beaucoup de raison d’espérer :
- c’est le port de plaisance qui va naitre,
- c’est la médiathèque qui s’ouvre,
- ce sont les travaux du casino en bord de rade qui commencent,
- c’est le projet d’aménagement de l’ancien
bâtiment des ateliers mécaniques qui sera arrêté
et dévoilé,
- c’est l’achèvement des travaux de la gare
SNCF et l’aménagement des liaisons entre nos sites
économiques qui permettront au pôle de compétitivité
mer à vocation mondiale de progresser,
- c’est une équipe municipale, d’élus
et de fonctionnaires, qui n’accuse pas de fatigue après
cinq ans de mandat, qui se veut réactive et soucieuse des
réponses concrètes de service public à apporter
aux Seynoises et Seynois face à une crise persistante.
- 2013, c’est un plan de rénovation urbaine d’un
quartier de 13.000 habitants qui achève de transfigurer
l’entrée nord de la ville et continue d’améliorer
la vie des habitants en concertation avec eux. C’est le
maintien raisonné et exemplaire de notre politique de logement
social et privé.
- 2013, c’est - enfin ! - la maitrise et la reprise en main
complète de nos orientations d’urbanisme,
- 2013, c’est une approche encore plus patrimoniale et écologique
pour notre environnement urbain, littoral, naturel et paysager,
avec le formidable travail réalisé avec le Conservatoire
du Littoral sur les 89 hectares du Domaine de Fabrégas
et ses alentours, le dossier de l’Aire de Mise en Valeur
de l’Architecture et du Patrimoine pour la corniche et les
quartiers de l’Eguillette aux Sablettes, ou le raccordement
des immeubles de Berthe au réseau de chaleur produit par
l’usine d’incinération des déchets de
Lagoubran…
Alors, je vous le demande, même si on a souvent tendance
à n’en regarder qu’un petit coin écorné,
elle est pas belle la carte postale de notre ville ?
2013, c’est VOUS, mes concitoyennes et concitoyens !
Je vous souhaite une excellente année, et j’ai une
pensée pour tous ceux qui aujourd’hui encore sont
confrontés à la difficulté, à la maladie
et au deuil.
Vous, Seynoises et Seynois, je vous souhaite de pouvoir être
fiers de la ville que vous habitez, car vous en êtes chacun,
et j’en suis le premier, ses meilleurs ambassadeurs.
Très bonne année à tous et vive La Seyne
! ... la
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